Je m’appelle Brooke, et je suis des cours en droit et en histoire. Après avoir passé plus ou moins brillamment mes examens de première année, je suis partie me vider la tête sur la côte d’azur. L’année avait été compliquée : entre le retour de l’être tant attendu et les débuts d’une vie loin du contrôle parentale, le tout dans une ville inconnue ! Me revoilà donc, sur le quai de la gare, où, j’ai l’impression de vieillir trop vite ! Me revoilà, le corps encore bronzé, et la tête toujours en vacances, bien d’obligée d’affronter la rentrée et ses engagements.
Pour s’engager, il faut d’abord choisir ! On touche ici au défit de ma vie. J’ai toujours trouvé toutes les options alléchantes. Je voudrais tout avoir à la fois. Le problème, c’est que mon choix consiste à éliminer, l’un des deux hommes de votre cœur. Un vieux principe d’honnêteté m’empêche bêtement de choisir les deux options à la fois. J’avais donc le choix douloureux que l’on redoute toutes : le garçon adorable et affectueux d’un côté, et le beau rebelle ténébreux de l’autre. Face à ce choix difficile, je fonce chez mon cher meilleur ami : selon lui, mon seul souci c’est, je cite, « tu te cherches des excuses pour ne pas t’engager » … Prend çà dans ta tête, Brooke !!! Alors, je me réfugie dans la fameuse drogue : TV + Chocolat. Je fonce chez Maman et Papa ; je fonce chez Mamie et je cherche des réponses. Je repense à cette notion d’engagement. Et puis, j’ai vu à la télévision une demande en mariage. Il s’agissait d’un couple qui s’étaient rencontré sur le net un mois plus tôt. Je ne comprends vraiment qu’on puisse avoir confiance aussi vite en une personne. Je ne comprends pas comment on peut s’engager si vite. Je crois que j’ai vraiment, vraiment peur de l’engagement. Les conséquences de ce choix me terrifient par avance. Je me déteste en me rendant qu’on compte que je pense comme un homme. On me dit « engagement », j’entends les cris du bébé.
Finalement, j’ai laissais faire les choses. Je pense au gentil ; je croise le ténébreux et je deviens folle. Puis, il y a eu cette fameuse semaine où, j’ai été malade. Et le gentil a débordé d’attentions. Je crois que c’est là que j’ai décidé. Non, je ne suis pas encore prête à m’engager avec le gentil. Mais, je m’engage à essayer d’oublier le ténébreux. Et çà, c’est un grand pas en avant !!
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